Engagements attendus
L214 encourage les candidats à prendre des engagements significatifs pour faire reculer la souffrance animale et diminuer le nombre d'animaux exploités et tués. Ces engagements sont recensés sur son observatoire Politique & Animaux.
Sortir de l'élevage intensif
Mettre fin sous 10 ans aux élevages privant les animaux d’accès au plein air
→ Réduire les souffrances de 850 000 000 animaux chaque année
Plus de 850 millions d’animaux , sur les 1,1 milliard d’animaux terrestres abattus chaque année en France, sont issus d’élevages intensifs. De leur naissance à leur mort, ils n’auront jamais accès au plein air.
Antibiorésistance, promiscuité, faible variabilité génétique, déforestation pour les cultures fourragères… Les élevages intensifs sont des usines à pandémies : 75% des maladies animales émergentes peuvent contaminer les humains.
L’élevage intensif a aussi des conséquences sociales terribles en France : l' endettement moyen est de 257 100 € chez les éleveurs de « volailles » et de 431 400 € chez les éleveurs de cochons, le taux de sucide y est tristement supérieur à la moyenne.
85% des Français sont favorables à l’interdiction de l’élevage intensif d’animaux ( IFOP, 2022 ).
→ En savoir plus sur l’ élevage intensif , la pisciculture et les oppositions locales
Mettre fin à la pêche industrielle
Mettre fin sous 10 ans à la pêche utilisant des navires de plus de 12 mètres
→ Épargner plusieurs milliards d’animaux aquatiques chaque année
Plusieurs dizaines de milliards d’animaux aquatiques sont tués chaque année dans les eaux françaises. En France métropolitaine, 86% des captures proviennent de la pêche industrielle alors qu’elle ne représente que 30% de la flotte et 48% des emplois.
La France possède le deuxième domaine maritime mondial. Aucune mer accessible aux engins de pêche n’est épargnée par la pêche industrielle : seuls 2,9% de l’océan en sont protégés grâce aux réserves marines. 49% des populations marines ont décliné entre 1970 et 2012.
→ En savoir plus sur la pêche et sur les poissons
Démocratiser l'alimentation végétale
Réduire de moitié en 5 ans la consommation de viande, de poisson, d'œufs et de produits laitiers en démocratisant les alternatives végétales
→ Épargner 500 000 000 animaux terrestres et plusieurs milliards d’animaux aquatiques chaque année
Plus de 1 milliard d’animaux terrestres et plusieurs milliards d’animaux aquatiques sont tués chaque année pour la consommation française : en moyenne, nous consommons 84,5 kg de viande par an et par personne. ⅔ des apports protéiques des Français sont d’origine animale et ⅓ sont d’origine végétale.
L'élevage est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre et de 65% de la déforestation en Amazonie. Un menu végétarien émet 3 fois moins de GES qu’un menu avec de la viande : manger végétarien est de loin l’écogeste le plus efficace pour le climat.
64% des Français sont favorables à la mise en œuvre de politiques publiques amenant à réduire de 50% de la consommation de viande et de poisson en 5 ans (YouGov, 2022).
→ En savoir plus sur les alternatives végétales et sur les conséquences de la consommation de produits animaux
Créer un ministère de la Condition animale
Instituer un ministère en charge de la protection des animaux domestiques (élevage, compagnie, expérimentation, corrida...), liminaires (rats, pigeons...) et sauvages (captifs ou non)
→ Affirmer la cohérence et l’ambition de l’action publique pour les animaux
Sans création d’une instance gouvernementale, indépendante du ministère de l’agriculture et dotée de pouvoirs importants, la question des animaux ne sera jamais sérieusement traitée politiquement.
De plus en plus de conseils municipaux et de conseils régionaux délèguent des élus à la condition animale, l'idée progresse au niveau du Parlement européen : la dynamique doit se poursuivre au niveau de l’exécutif national.
64% des Français sont «favorables à ce que la protection animale figure dans l’intitulé d’un ministère» (YouGov, 2021).
→ En savoir plus sur les premières avancées permise par la nomination de ministres du Bien-être animal en Belgique
S'engager auprès des ONG et des citoyens
S'engager sur les mesures favorables aux animaux portées par des ONG dans l'élection présidentielle
→ Appuyer l’action publique pour les animaux sur l’ambition des citoyens et l’expertise des ONG
Des candidates et candidats refusant de s’engager publiquement en période de campagne auprès des organisations de protection animale ont peu de chances, en cas d’élection, d'être des responsables politiques déterminés à améliorer le sort des animaux à hauteur des attentes des citoyens.
Mesures portées par la Fondation 30 Millions d’amis
Mesures portées par la Coalition engagement Animaux 2022
Mesures portées par Paris Animaux Zoopolis
69% des Français considèrent que « les politiques ne défendent pas suffisamment bien les animaux » (YouGov, 2021).
→ En savoir plus sur les attentes citoyennes (sondages)